J'invite nos amis les plus sensibles et
les plus végétariens à sauter ces lignes jusqu'à celle en rouge,
et les autre à s'armer d'un bouclier d'humour noir. En effet, c'est
une arme indispensable pour traverser cette partie du monde.
Calcutta
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Victoria Palace à Kolkata. |
Nous sommes arrivés à l’aéroport en
début de soirée, la nuit commençait à tombée et des centaines
d’énorme moustique nous harcèlent. Ils nous harcèlent autant que
la nuée de chauffeurs de taxi qui refusent de nous indiquer la gare
des bus. Mais nous arrivons à sortir de là, la sortie de l’aéroport
est très propre, nous sommes étonnés l'Inde étant, à ce qu'on
dit le pays le plus sale du monde. Les regards sont lourd, surtout
sur moi. Effectivement ma tenue est indécente, mes bras ne sont pas
couverts, je sors ma pashmina en râlant.
On trouve enfin un bus, on a de la
chance il est direct jusqu’au quartier de notre hôtel. Nous sommes
logés près « d'Esplanade », Le nom est joli et l'hôtel
rend bien en photo. Mais Calcutta n'est pas une ville de carte
postal, à notre arrivée il fait nuit, il y a un grand marché
bourré de monde, des tonnes de détritus jonchent le sol, et des
paluches sortie de nul part me touchent les main et les cuisses. Ça
ne me mets pas de très bonne humeur. Dans le brouhaha des rickshaw
et des vendeurs ambulants, nous trouvons enfin la guest house. C'est
un peu moins joli que sur les photo et surtout plus sale et odorant,
c'est à ce moment précis que nous avons amèrement regretté
d'avoir défaussé nos draps de sac de couchage.
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Le toit du temple de Kali |
Sur le moment, je me dis que la fatigue
me fait tout prendre mal, il faut reprendre la positive attitude et
qu'un bon repas indien et une bonne nuit de sommeil vont arranger
tout ça.
Le jour se lève sur la cité de la
joie (sic), nous décidons d'aller visiter le temple de Kali :
Déesse de la destruction, déesse un peu soupe au lait mais les
hindous l'aiment bien quand même. Le temple est simple à trouver,
des hommes du temple t'indiquent le chemin. Sur place un de ces
hommes t'explique le fonctionnement du temple et des rituels :
tout les matin des chèvres sont égorgées en sacrifice puis cuisiné
pour une sorte de soupe populaire. Le mec nous fait faire la
cérémonie, tout notre famille est maintenant protégée par kali,
ça nous à coûté des sous, c'est de la plaisance c'est le pied !
Sur le chemin du retour, nous décidons
de nous convertir encore une fois temporairement au végétarisme, en
effet les boucheries qu'il nous à été donné de croisé ont été
quelque peu rebutantes : la version « street » avec
des poulets et chèvres tués à même le trottoir rapidement attaqué
par les mouches ou la version « commerce de quartier »
avec les pieds sur la viande, les têtes de chèvres pas dépecés
bien alignés avec autant de mouches que les autres.
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vache sacrée détritivore |
Le lendemain pour nous reposer de la
pauvreté, des détritus, des chiens et des vaches sacrées qui
mangent les détritus nous optons pour une petite excursions à
Belur Math. C'est le temple quartier général des disciples de
Ramakrishna (une des multiples branches de l'hindouisme). C'est un
endroit magnifique et paisible à 1h de bus cahotant de Calcutta. La
visite est gratuite, nos chaussures sont gardé gratuitement personne
ne nous demande rien ; On croise 5 Yogis souriants que nous
saluons avec respect et qui eux non plus nous demandent rien. Il y a
aussi un musée que l'on peux visiter pour 20 roupies mais ils
n'expliquent pas le fonctionnement de leur religion, on peut
cependant y voir les reliques d'ancien dignitaire dont des
chaussettes et des culottes. Le fou rire passé, il faut reprendre le
bus qui nous à bringuebalés jusqu'ici pour rentrer à l’hôtel.
Nous visiterons ensuite la maison de
Mère Térésa, je pensais qu'on visiterai là où elle dormait mais
on s'est retrouvés dans un hôpital/léproserie au milieu d'un
quartier très délabré : le seul intérêt touristique de
l'endroit est un toit terrasse qui donne une très joli vu sur la
ville.
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Le temple Jain en verroterie. |
Le dernier jour nous avons visiter un
temple Jain (encore une autre branche de l'hindouisme). L'endroit
offre aussi un havre de paix dans tout ce tumulte. Nous avons eu
droit à une visite guidé par un ascète jaïn très facétieux.
Nous quttions cette endroit pas très
joyeux par le train, Je me dit que ça ira mieux demain : c'est
mon anniversaire et Holi la fête des couleurs, ça ne peux être
qu'un bon présage.
Varanassi, aussi funeste que sacrée
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Gaffiti Varanassesque |
C'est donc pensant nous mettre au calme
dans la ville la plus sacrée de l'Inde, pour fêter à la fois
l'anniversaire de Nausicaa et Holi. Holi est la fête des couleurs,
durant laquelle, pour fêter le printemps, les indiens s'aspergent
d'eau et de pigments colorés. A peine sorti du train, la horde de
conducteurs de Rickshaw qui tentent de nous
arnaquer conduire
à notre hôtel nous préviennent, il ne fait pas bon rester dehors.
Sur la route, ce sont des scènes de guérilla urbaine que nous
voyons, des jeunes hommes, pleins de couleurs, certes, mais ivre
morts (il est environ 10 heures du matin), se tatanent allègrement,
et s'arrachent les vêtements. Nous croiserons plus tard un panneau
officiel demandant aux femmes de ne pas sortir de leur maison ce
jour, les hommes étant morts bourrés et par conséquents dangereux.
Nous avons donc fêté Holi confiné dans l'hôtel, à la grande
déception de Noise. Arrivé en fin d'après-midi, nous décidons
tout de même de sortir sur les ghat (les rives du Gange aménagées),
la fête étant terminée. Si le décor était enchanteur, la joie ne
fut que de courte durée. Sur les hauteurs, un groupe d'indiens
jouait au cricket. Le receveur, courant après la balle, n'a pas vu
la fin de la plate-forme en contrebas et se tua sous nos yeux après
une chute d'une vingtaines de mètres. De retour à l’hôtel,
choqués, nous pensons pouvoir siroter une bière pour se remettre,
mais, en ce jour de fête, les liquor shop étant fermés pour éviter
les débordements. Un bien triste anniversaire.
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Le ghat funeste |
Le lendemain, nous décidons de visiter
le quartier de l'université, dans lequel nous ne trouvâmes pas le
temple, mais ce fut tout de même une assez belle ballade. De retour,
nous pensons laver l'affront du manque de bières de la veille en
trouvant un liquor shop et acheter une bière. Après avoir demandé
à quelques passants et commerces, nous sommes dirigés dans un
couloir sombre, jonché de canettes écrasées et dans lequel des
autochtones saouls sifflaient au plus vite leur précieux liquide au
plus vite avant d'atteindre l'ivresse. Arrivées au sommet d'un
escalier, un type patibulaire sortait les boissons d'un congélateur
et les vendait à qui en voulait. On se serait cru acheter de la
drogue dans les bas-fonds d'une cité glauque, et nos deux cannettes
en poche, nous nous jurions de ne pas y retourner. Nous avons
cependant pu, avec un jour de retard, trinquer au 33 ans de mon
épouse.
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Stupa abritant la dent de Buddha. |
Le troisième jour, un peu échaudés
par la ville peu amène, nous négocions avec l’hôtel un tour à
Saranath, lieu ou Bouddha fit son premier prêche et véritable
enfilade de temples bouddhistes de tous horizons. Le rickshaw a tarif
préalablement fixé pour la journée, et l'assurance que l'entrée
des temples était gratuite, nous garantit une journée sans mauvaise
surprise, et nous avons pu enfin, passer une journée sans anicroche
notable, à l'exception d'un gardien de temple qui avait pris mes
chaussures en otage pour obtenir un pourboire. Le conducteur de
rickshaw, très sympa, mais conduisant comme un taré, me fit asseoir
à sa place pour me laisser piloter sur quelques kilomètres. Autant
l'engin est stable, autant le trafic en Inde rend fou : des
voitures, de camions, des motos, des vélos, des char à bœuf, des
piétons, et des yogis qui se roulent à poil au sol au milieu de
tout ça, un véritable chaos dans lequel il faut slalomer, tout en
klaxonnant continuellement pour couvrir le bruit fait par les autres
véhicules. Une horreur.
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DJ Buddha |
Le soir même, nous retournons sur le
gath pour prolonger la ballade écourtée deux jours auparavant et
nous avons assisté aux crémations funéraires sur le Gange,
commenté par un guide autoproclamé que nous n'avons pas réussi à
éconduire. Nous avons pu apprendre que les castes étaient
respectées jusque dans la mort, les plus démunis brûlant eux-même
leurs défunts au milieu d'un tas d'ordures sur le bord du fleuve,
les plus aisés étant, eux, brûlés sur du bois de santal avec le
feu de Shiva, enrubannés dans un beau linceul blanc. Quant aux
femmes enceintes, aux suicidés et aux lépreux, ils sont attachés à
une lourde pierre et directement jetés à la baille.
Nous nous apprêtons le lendemain à
partir pour Agra, où se trouve le célèbre Taj Mahal, tentons de
réserver un billet de train en ligne, mais nous ne comprenons pas
les histoires de quota touriste (à priori, seules deux ou trois
places sont réservées dans les trains pour les étrangers), alors
nous décidons d'aller directement à la gare. Nous sommes baladés
de comptoir en comptoir, l'horaire du train approche et on commence à
en avoir sérieusement marre. Et la un dialogue de fou s'entame entre
nous :
Noise : J'en ai plein le cul de
leur conneries, on va au Népal !!!
Andy : Mais Kika, on à pas de
dollars pour acheter les visas et en plus il faut prendre 3 bus
différents, on vas jamais y arriver.
Noise : M'en fout ! On va
demander les prix à la gare de bus on vera bien, pis je reste pas
dans cette ville une semaine de plus dans l'attente de leur train
pourris ! Tant pis pour le Taj mahal!
Nous allons nous enquérir à la gare
routière située à quelque pas et là au surprise : il y a un
bus direct pour Kathmandu depuis tout juste un an. Il part le soir
même à 22h30. Et à la frontière ils acceptent les dollars, les
euros et les roupies indiennes ou népalaises. Nous sommes à deux
doigt de danser la gigue. Mais il nous faut trouver un endroit
connecté afin d'annuler la guest house réservée au pied du Taj
Mahal. Nous passerons donc l'après midi à boire du thé au
restaurant du grand hôtel (mais nous mangerons dans le restaurant du
petit hôtel parce qu'on est pas si riche que ça).
Kathmandu
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Singe sur les hauteurs de Kathmandu à Swayambunath |
Le sac plein de gâteau secs et de
bananes nous partons pour 17h de bus vers le bout de la route !
Oui Kathmandu et le bout de la route
qu'on empruntés les hippies des années 60, 70. Ils y cherchaient de
la drogue bien sûr (car le haschisch y était en vente libre) mais
aussi l'illumination mystique. Mais entre les gouvernements américain
et britannique faisant pression parce qu’ils en avaient marre de
retrouver leur ressortissants hébétés et à poils à l'ambassade,
et le gouvernent Népalais qui en avait marre de voir des occidentaux
à poil se rouler par terre pour imiter leur sadous (ascète/ moine
hindouiste), la grande fête fut terminer vers la fin des 70's …
La marijuana fut interdite, un code vestimentaire fut adopté et tout
ce joli petit monde bigarré reconduit à la frontière indienne.
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Hippie Ganesh |
N'ayant rien préparé pour ce périple
(enfin encore moins que d'habitude) nous avons logé dans le quartier
touristique de Thamel en plein centre de la ville qui ressemble plus
à une boutique de fringue de hippies géante (oui les hippies
d'aujourd'hui s'habillent, les fringues sont taillées sur des
modèles traditionnels mais avec de jolies couleurs). D'aucun trouve
se quartier bruyant, mais venant de l'Inde, nous étions au paradis
du silence. Les commerce de drogue avec pignon sur rue on disparu,
mais celle-ci est vendu par plein d'engin à pignon (des vélo
servant aussi de taxi, à l'occase). On ne peux pas faire 5 mètre
sans ce voire proposer n’importe quoi (enfin ça peux aussi etre
des trek dans la montagne)
Sur les conseils de notre guest house
nos avons été visiter la stupa Swayambunath aka le temple des singes, un très
haut lieux du bouddhisme. On dit temple mais ce n'en ai pas vraiment
un vu que les stupas sont gérées par des laïques, les Lamas
peuvent venir s'y recueillir mais pas y prêcher. Celui ci est très
pittoresque et peuplé de singes. L'endroit est très visité mais
pas tellement par des occidentaux, les singe sont respectés et
vivent leur vie près des humains sans trop interférer avec eux.
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Stupa de Swayambunath |
Sur le retour, un gamin de 7 -8 ans en
uniforme scolaire viens nous tailler la bavette. Il s'exprime dans un
anglais parfait : il nous demande d'où nous venons, ou nous
allons ( la curiosité en Asie n'est pas un vilain défaut) et il
nous demande si nous voulons un jus de fruit parce lui il en veux un.
Nous avons poliment refusé son offre pressante pour prendre congé,
en lui précisant qu'il était intelligent mais trop jeune pour
arnaquer les touristes.
Le lendemain nous sommes aller visiter
l'autre stupa un peu en dehors de la ville à Bodnath. Celle-ci est
entouré du quartier tibétain. Nous avions décidé de nous y rendre
à pied pensant faire une jolie balade champêtre mais au lieu de ça
les 4km nous séparant de l'endroit sont en pleine ville. Un peu
déçu, nous entrons dans l'enceinte sacré, bien plus grande que
celle visité la veille mais bien moins envoûtante.
Après cette bonne marche et une nuit
de sommeil on se dit qu'il est temps de visiter d'autre ville. Nous
nous décidons pour Backtapur, ça n'a pas l'air loin et pas très
cher.
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Cochon-renard |
Backtapur
On a pris un bus à la gare centrale.
On a rouler une heure. On est arrivés. On nous a demandé 15 dollars
par tête. On a fait demi tour.On a repris un bus. Le bus a voulu
nous arnaquer, on s'est pas laisser faire. On est rentré à Katmandu
.Bref on a pas vu Backtapur.
Kathmandu 2
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Near durbar square |
On avais pas encore était voir la plus
grande « attraction » de la ville le dubar square. Bon
ben comme souvent au Népal, c'est payant mais c'est très
sympathique, on peux y voir des tas de petit temples sculptés dans
le bois. Un en particulier enferme une petite fille, La Kumari. C'est
une déesse vivante qui est enfermé là de la pousse de sa première
dent de lait jusqu'à ses premier sang. Ses pied ne touche pas le sol
impur et elle est entourées de prêtresses servantes qui réponde à
tout ses désirs. Depuis quelques années, elle à le droit à 3 h
d'instruction par jour et reçoit une grosse somme d'argent pour
service rendu au pays car le retour à la vie normale est souvent
douloureux (voir désastreux).
En discutant, avec un français à
l'hôtel nous trouvons enfin une destination a notre mesure :
Bandipur
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La vue de la terrasse de notre guest-house |
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Danseur népalais |
C'est un village à environ 120
kilomètres de Kathmandu, fort charmant au demeurant, et doté d'une
vue imprenable et époustouflante sur les Annapurnas. Les poules y
sont obèses. Nous avons séjourné dans une guest-house qui, outre
la vue superbe qu'elle offrait, étaient tenu par une femme et son
mari dans une véritable ambiance Familiale. Neru, la tenancière,
était intenable, extravertie, rigolarde, généreuse, et allait
accueillir les touriste au pied du bus en les embrassant comme s'il
s'agissait d'amis de longue date. Elle se prit d'affection pour un
jeune compatriote qu'elle décida d'appeler « babou »,
qu'on pourrait traduire par « fiston ». Un village entier
de gens souriants et curieux, des écoliers volubiles aux jeunes
filles parlant maquillage avec Nausicaa de leur fenêtre (en
français !), dans lequel nous nous sommes baladés jusque plus
soif.
Coup de bol, pendant notre séjour, une
parade était organisée pour le Rotary Club de Singapour qui était
de passage. Nous avons pu assister au cortège composé de derviches
plus ou moins tournoyants, d'une triple fanfare mêlant femmes,
enfants et vieillards.
Après deux jours de ce régime, et un
passage éclair de nouveau sur la capitale, nous partons cette fois
en direction d 'un autre village.
Nagarkot
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Ça grimpait parfois TRES fort. |
Un village encore une fois, qui même
s'il est moins pittoresque que le précédent, a le mérite d'évoquer
les grandes heures du Black Metal et offre pour sa part une vue sur
l'Himalaya et quelques belles randonnées. On y a donc passé deux
jours à arpenter en gambadant les hauteurs de la cité, puis, pris
par la faim et loin encore du bourg, nous avons déjeuné dans une
garrotte de bord de route qui servait son propre riz bio et les
patates de son jardin du bas de la vallée. Ca a l'air nul raconté
comme ça mais c'était bien.
Après quoi nous nous en sommes
retournés vers -encore une fois- Kathmandu afin de glander les
quelques jours que nous autorisait encore notre visa népalais, car
nous appréhendions de retourner dans l'Inde que nous avions fui.
Nous aurions bien profité de la possibilité de faire du Trek dans
ce pays, mais, cette escale n'ayant pas été prévu, nous avions
renvoyé quelques temps plus tôt notre matériel, nous privant donc
de cette possibilité.
Il nous fallut donc bientôt prendre le
bus vers Delhi.
L'Inde Le retour de la vengeance
Delhi
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Comme on n'a pas fait beaucoup de photos de Delhi, voici une vieille grosse vache. |
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le (Robert) Red Fort de Delhi |
Depuis notre départ nous sommes assez
familier des longs trajets, en bus ou en train mais là en
s'embarquait pour 35h de bus. On aurait pu faire plus court et
repasser par Vanarasi, mais il était hors de question que je remette
les pieds à cet endroit. Le bus est plein, nous sommes les seuls
occidentaux avec un autre gars au fond du bus. Le voyage se passe
plutôt pas mal. Hormis qu'on à pas prévu assez de liquide pour nos
faux frais sur la route et qu'on est obligé de se rationner sur la
bouffe. On fait connaissance avec le gars du fond du bus, il est
français routier et côtoie l'Inde depuis 7 ans. Il aime tellement
le pays qu'il y fait construire sa baraque au milieu des campagnes.
Arrivé à Delhi vers 4h du matin, on partage un taxi pour rejoindre
Paharganj, le quartier des hôtels bon marché. On frappe à la porte
d'un premier hôtel, bien connu de notre nouveau camarade qui
s’appelle Frédéric mais personne n'est là pour ouvrir. Mais
celui juste en face est ouvert mais il ne leur reste qu'une seule
chambre avec 4 places. Ça ne nous était pas encore arrivé mais
nous avons partagé notre chambre d'hôtel. C’était plutôt sympa,
on à passé la journée du lendemain avec lui. Ils nous a montrer un
coin pour bouffer et reparler de ce qu'il aimait en Inde.
Il part le soir même, nous restons là
et allons déambuler dans le quartier qui est plûtot propre. Il y a
quelques vache mais c'est plus pour qu'on se rappelle qu'on est en
Inde. Dés le lendemain, nous prenons des billets de bus pour le pays
des Maharajahs.
Bikaner
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Emblème du temple des rats |
C'était l'un des passage obligé de
notre voyage. Vu qu'il nous reste qu'une semaine avant le retour nous
avons préféré faire l'impasse sur pas mal de merveilles situés
dans le coin. Nous voulions absolument visiter le temple des rats
plut dévotement appelé le « Karni Marta temple ». Un
temple en marbre dédié à une « mère miracle » qui
héberge en sont sein des centaine de rats sacrés. Ils y a une très
mauvaise et deux bonnes augures qui peuvent arriver en ces lieux :
soit vous écrasez un rat ce qui vous oblige à payer une statuette
en or aux brahmanes et du coup malheur sur vous, soit un rat vous
monte sur le pied ou vous pouvez apercevoir le seul rat blanc (enfin
la légende dit qu'il y en a qu'un seul) et vous aurez de la chance
toute votre vie. Mon époux ayant vu le rat blanc et ayant moi même
un rat sur le pied, je ne peux qu’être optimiste quant à notre
avenir.
Sinon nous avons été logé dans une
très jolie guest house tenu par des descendant de la famille royale.
Ils emploient un jeune équatorien, Antonio et deux Indiens très
sympas, Bilal et Sundy le Boute-en-Train. De très bon conseil, de
bonne compagnie également, nous avons visité avec Bilal la vielle
ville de Bikaner, ainsi qu'un temple Jain et arpenté le marché aux
épices. Être accompagné d'un authentique indien lors de ses
promenades présente bien des avantages : outre les explications
données sur les différents lieux, ils évitent aussi de se faire
démarcher sans fin. Suivant donc notre hôte à la fin de la journée
dans une petite ruelle, pour « faire une course », nous
sommes étonnés de l'échoppe devant laquelle s'arrête Bilal :
un vieux monsieur se tient devant une assiette remplie de ce qui nous
semble être de la bouse de vache, en sépare deux parts qu'il
enveloppe soigneusement dans du papier journal, et les tend à notre
hôte qui les fourre dans sa poche. Curieux, nous lui demandons de
quoi il s'agit. Il s’agissait en fait de hashish, mélangé à du
yaourt. Mélangée à de l'eau, la solution pouvait ainsi se boire
pour créer les effets qu'on imagine. Nous ne saurons bien évidemment
pas à qui était destiné cette commission, Bilal se contentant de
nous assurer que lui ne touchait pas à ça.
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La fine équipe. |
Suite à des problèmes de réservation
de train, nous restons une nuit supplémentaire à Bikaner, ce qui
par ailleurs ne nous posa pas de souci tant nous étions en agréable
compagnie entre les tenanciers et les autres clients (deux filles
espagnoles, une anglaise et une américaine). C'est donc avec le
sentiment de s'être réconciliés avec l'Inde que nous retournons
sur Delhi, où nous passons les trois derniers jours avec une
diarrhée tenace, mais heureux.
Nous reprendrons l'avion vers la France
ce soir, fiers de notre voyage et des kilomètres accomplis, des
images et des souvenirs plein la tête.
A bientôt pour de nouvelles
aventures près de chez vous!
Pour visionner toutes nos photos de l'Inde:
Album Inde (car l'Inde est pendante)
Pour jeter un oeil à nos photos du Népal :
Nez Foncé
En bonus, cette Kali qui se gausse:
|
Mouah ha ha ha! |