jeudi 2 avril 2015

L'Inde, Final Boss

J'invite nos amis les plus sensibles et les plus végétariens à sauter ces lignes jusqu'à celle en rouge, et les autre à s'armer d'un bouclier d'humour noir. En effet, c'est une arme indispensable pour traverser cette partie du monde.

Calcutta 

 

Victoria Palace à Kolkata.
Nous sommes arrivés à l’aéroport en début de soirée, la nuit commençait à tombée et des centaines d’énorme moustique nous harcèlent. Ils nous harcèlent autant que la nuée de chauffeurs de taxi qui refusent de nous indiquer la gare des bus. Mais nous arrivons à sortir de là, la sortie de l’aéroport est très propre, nous sommes étonnés l'Inde étant, à ce qu'on dit le pays le plus sale du monde. Les regards sont lourd, surtout sur moi. Effectivement ma tenue est indécente, mes bras ne sont pas couverts, je sors ma pashmina en râlant.
On trouve enfin un bus, on a de la chance il est direct jusqu’au quartier de notre hôtel. Nous sommes logés près « d'Esplanade », Le nom est joli et l'hôtel rend bien en photo. Mais Calcutta n'est pas une ville de carte postal, à notre arrivée il fait nuit, il y a un grand marché bourré de monde, des tonnes de détritus jonchent le sol, et des paluches sortie de nul part me touchent les main et les cuisses. Ça ne me mets pas de très bonne humeur. Dans le brouhaha des rickshaw et des vendeurs ambulants, nous trouvons enfin la guest house. C'est un peu moins joli que sur les photo et surtout plus sale et odorant, c'est à ce moment précis que nous avons amèrement regretté d'avoir défaussé nos draps de sac de couchage.
Le toit du temple de Kali
Sur le moment, je me dis que la fatigue me fait tout prendre mal, il faut reprendre la positive attitude et qu'un bon repas indien et une bonne nuit de sommeil vont arranger tout ça.
Le jour se lève sur la cité de la joie (sic), nous décidons d'aller visiter le temple de Kali : Déesse de la destruction, déesse un peu soupe au lait mais les hindous l'aiment bien quand même. Le temple est simple à trouver, des hommes du temple t'indiquent le chemin. Sur place un de ces hommes t'explique le fonctionnement du temple et des rituels : tout les matin des chèvres sont égorgées en sacrifice puis cuisiné pour une sorte de soupe populaire. Le mec nous fait faire la cérémonie, tout notre famille est maintenant protégée par kali, ça nous à coûté des sous, c'est de la plaisance c'est le pied !
Sur le chemin du retour, nous décidons de nous convertir encore une fois temporairement au végétarisme, en effet les boucheries qu'il nous à été donné de croisé ont été quelque peu rebutantes : la version « street » avec des poulets et chèvres tués à même le trottoir rapidement attaqué par les mouches ou la version « commerce de quartier » avec les pieds sur la viande, les têtes de chèvres pas dépecés bien alignés avec autant de mouches que les autres.
vache sacrée détritivore
Le lendemain pour nous reposer de la pauvreté, des détritus, des chiens et des vaches sacrées qui mangent les détritus nous optons pour une petite excursions à Belur Math. C'est le temple quartier général des disciples de Ramakrishna (une des multiples branches de l'hindouisme). C'est un endroit magnifique et paisible à 1h de bus cahotant de Calcutta. La visite est gratuite, nos chaussures sont gardé gratuitement personne ne nous demande rien ; On croise 5 Yogis souriants que nous saluons avec respect et qui eux non plus nous demandent rien. Il y a aussi un musée que l'on peux visiter pour 20 roupies mais ils n'expliquent pas le fonctionnement de leur religion, on peut cependant y voir les reliques d'ancien dignitaire dont des chaussettes et des culottes. Le fou rire passé, il faut reprendre le bus qui nous à bringuebalés jusqu'ici pour rentrer à l’hôtel.
Nous visiterons ensuite la maison de Mère Térésa, je pensais qu'on visiterai là où elle dormait mais on s'est retrouvés dans un hôpital/léproserie au milieu d'un quartier très délabré : le seul intérêt touristique de l'endroit est un toit terrasse qui donne une très joli vu sur la ville.
Le temple Jain en verroterie.
Le dernier jour nous avons visiter un temple Jain (encore une autre branche de l'hindouisme). L'endroit offre aussi un havre de paix dans tout ce tumulte. Nous avons eu droit à une visite guidé par un ascète jaïn très facétieux.
Nous quttions cette endroit pas très joyeux par le train, Je me dit que ça ira mieux demain : c'est mon anniversaire et Holi la fête des couleurs, ça ne peux être qu'un bon présage.

Varanassi, aussi funeste que sacrée


Gaffiti Varanassesque
C'est donc pensant nous mettre au calme dans la ville la plus sacrée de l'Inde, pour fêter à la fois l'anniversaire de Nausicaa et Holi. Holi est la fête des couleurs, durant laquelle, pour fêter le printemps, les indiens s'aspergent d'eau et de pigments colorés. A peine sorti du train, la horde de conducteurs de Rickshaw qui tentent de nous arnaquer conduire à notre hôtel nous préviennent, il ne fait pas bon rester dehors. Sur la route, ce sont des scènes de guérilla urbaine que nous voyons, des jeunes hommes, pleins de couleurs, certes, mais ivre morts (il est environ 10 heures du matin), se tatanent allègrement, et s'arrachent les vêtements. Nous croiserons plus tard un panneau officiel demandant aux femmes de ne pas sortir de leur maison ce jour, les hommes étant morts bourrés et par conséquents dangereux. Nous avons donc fêté Holi confiné dans l'hôtel, à la grande déception de Noise. Arrivé en fin d'après-midi, nous décidons tout de même de sortir sur les ghat (les rives du Gange aménagées), la fête étant terminée. Si le décor était enchanteur, la joie ne fut que de courte durée. Sur les hauteurs, un groupe d'indiens jouait au cricket. Le receveur, courant après la balle, n'a pas vu la fin de la plate-forme en contrebas et se tua sous nos yeux après une chute d'une vingtaines de mètres. De retour à l’hôtel, choqués, nous pensons pouvoir siroter une bière pour se remettre, mais, en ce jour de fête, les liquor shop étant fermés pour éviter les débordements. Un bien triste anniversaire.
Le ghat funeste
Le lendemain, nous décidons de visiter le quartier de l'université, dans lequel nous ne trouvâmes pas le temple, mais ce fut tout de même une assez belle ballade. De retour, nous pensons laver l'affront du manque de bières de la veille en trouvant un liquor shop et acheter une bière. Après avoir demandé à quelques passants et commerces, nous sommes dirigés dans un couloir sombre, jonché de canettes écrasées et dans lequel des autochtones saouls sifflaient au plus vite leur précieux liquide au plus vite avant d'atteindre l'ivresse. Arrivées au sommet d'un escalier, un type patibulaire sortait les boissons d'un congélateur et les vendait à qui en voulait. On se serait cru acheter de la drogue dans les bas-fonds d'une cité glauque, et nos deux cannettes en poche, nous nous jurions de ne pas y retourner. Nous avons cependant pu, avec un jour de retard, trinquer au 33 ans de mon épouse.
Stupa abritant la dent de Buddha.
Le troisième jour, un peu échaudés par la ville peu amène, nous négocions avec l’hôtel un tour à Saranath, lieu ou Bouddha fit son premier prêche et véritable enfilade de temples bouddhistes de tous horizons. Le rickshaw a tarif préalablement fixé pour la journée, et l'assurance que l'entrée des temples était gratuite, nous garantit une journée sans mauvaise surprise, et nous avons pu enfin, passer une journée sans anicroche notable, à l'exception d'un gardien de temple qui avait pris mes chaussures en otage pour obtenir un pourboire. Le conducteur de rickshaw, très sympa, mais conduisant comme un taré, me fit asseoir à sa place pour me laisser piloter sur quelques kilomètres. Autant l'engin est stable, autant le trafic en Inde rend fou : des voitures, de camions, des motos, des vélos, des char à bœuf, des piétons, et des yogis qui se roulent à poil au sol au milieu de tout ça, un véritable chaos dans lequel il faut slalomer, tout en klaxonnant continuellement pour couvrir le bruit fait par les autres véhicules. Une horreur.
DJ Buddha
Le soir même, nous retournons sur le gath pour prolonger la ballade écourtée deux jours auparavant et nous avons assisté aux crémations funéraires sur le Gange, commenté par un guide autoproclamé que nous n'avons pas réussi à éconduire. Nous avons pu apprendre que les castes étaient respectées jusque dans la mort, les plus démunis brûlant eux-même leurs défunts au milieu d'un tas d'ordures sur le bord du fleuve, les plus aisés étant, eux, brûlés sur du bois de santal avec le feu de Shiva, enrubannés dans un beau linceul blanc. Quant aux femmes enceintes, aux suicidés et aux lépreux, ils sont attachés à une lourde pierre et directement jetés à la baille.


                                                          

Nous nous apprêtons le lendemain à partir pour Agra, où se trouve le célèbre Taj Mahal, tentons de réserver un billet de train en ligne, mais nous ne comprenons pas les histoires de quota touriste (à priori, seules deux ou trois places sont réservées dans les trains pour les étrangers), alors nous décidons d'aller directement à la gare. Nous sommes baladés de comptoir en comptoir, l'horaire du train approche et on commence à en avoir sérieusement marre. Et la un dialogue de fou s'entame entre nous :
Noise : J'en ai plein le cul de leur conneries, on va au Népal !!!
Andy : Mais Kika, on à pas de dollars pour acheter les visas et en plus il faut prendre 3 bus différents, on vas jamais y arriver.
Noise : M'en fout ! On va demander les prix à la gare de bus on vera bien, pis je reste pas dans cette ville une semaine de plus dans l'attente de leur train pourris ! Tant pis pour le Taj mahal!

Nous allons nous enquérir à la gare routière située à quelque pas et là au surprise : il y a un bus direct pour Kathmandu depuis tout juste un an. Il part le soir même à 22h30. Et à la frontière ils acceptent les dollars, les euros et les roupies indiennes ou népalaises. Nous sommes à deux doigt de danser la gigue. Mais il nous faut trouver un endroit connecté afin d'annuler la guest house réservée au pied du Taj Mahal. Nous passerons donc l'après midi à boire du thé au restaurant du grand hôtel (mais nous mangerons dans le restaurant du petit hôtel parce qu'on est pas si riche que ça).

Kathmandu


Singe sur les hauteurs de Kathmandu à Swayambunath
Le sac plein de gâteau secs et de bananes nous partons pour 17h de bus vers le bout de la route !

Oui Kathmandu et le bout de la route qu'on empruntés les hippies des années 60, 70. Ils y cherchaient de la drogue bien sûr (car le haschisch y était en vente libre) mais aussi l'illumination mystique. Mais entre les gouvernements américain et britannique faisant pression parce qu’ils en avaient marre de retrouver leur ressortissants hébétés et à poils à l'ambassade, et le gouvernent Népalais qui en avait marre de voir des occidentaux à poil se rouler par terre pour imiter leur sadous (ascète/ moine hindouiste), la grande fête fut terminer vers la fin des 70's … La marijuana fut interdite, un code vestimentaire fut adopté et tout ce joli petit monde bigarré reconduit à la frontière indienne.
Hippie Ganesh
N'ayant rien préparé pour ce périple (enfin encore moins que d'habitude) nous avons logé dans le quartier touristique de Thamel en plein centre de la ville qui ressemble plus à une boutique de fringue de hippies géante (oui les hippies d'aujourd'hui s'habillent, les fringues sont taillées sur des modèles traditionnels mais avec de jolies couleurs). D'aucun trouve se quartier bruyant, mais venant de l'Inde, nous étions au paradis du silence. Les commerce de drogue avec pignon sur rue on disparu, mais celle-ci est vendu par plein d'engin à pignon (des vélo servant aussi de taxi, à l'occase). On ne peux pas faire 5 mètre sans ce voire proposer n’importe quoi (enfin ça peux aussi etre des trek dans la montagne)
Sur les conseils de notre guest house nos avons été visiter la stupa Swayambunath aka le temple des singes, un très haut lieux du bouddhisme. On dit temple mais ce n'en ai pas vraiment un vu que les stupas sont gérées par des laïques, les Lamas peuvent venir s'y recueillir mais pas y prêcher. Celui ci est très pittoresque et peuplé de singes. L'endroit est très visité mais pas tellement par des occidentaux, les singe sont respectés et vivent leur vie près des humains sans trop interférer avec eux.
Stupa de Swayambunath
Sur le retour, un gamin de 7 -8 ans en uniforme scolaire viens nous tailler la bavette. Il s'exprime dans un anglais parfait : il nous demande d'où nous venons, ou nous allons ( la curiosité en Asie n'est pas un vilain défaut) et il nous demande si nous voulons un jus de fruit parce lui il en veux un. Nous avons poliment refusé son offre pressante pour prendre congé, en lui précisant qu'il était intelligent mais trop jeune pour arnaquer les touristes.
Le lendemain nous sommes aller visiter l'autre stupa un peu en dehors de la ville à Bodnath. Celle-ci est entouré du quartier tibétain. Nous avions décidé de nous y rendre à pied pensant faire une jolie balade champêtre mais au lieu de ça les 4km nous séparant de l'endroit sont en pleine ville. Un peu déçu, nous entrons dans l'enceinte sacré, bien plus grande que celle visité la veille mais bien moins envoûtante.
Après cette bonne marche et une nuit de sommeil on se dit qu'il est temps de visiter d'autre ville. Nous nous décidons pour Backtapur, ça n'a pas l'air loin et pas très cher.

Cochon-renard

Backtapur


On a pris un bus à la gare centrale. On a rouler une heure. On est arrivés. On nous a demandé 15 dollars par tête. On a fait demi tour.On a repris un bus. Le bus a voulu nous arnaquer, on s'est pas laisser faire. On est rentré à Katmandu .Bref on a pas vu Backtapur.

Kathmandu 2


Near durbar square
On avais pas encore était voir la plus grande « attraction » de la ville le dubar square. Bon ben comme souvent au Népal, c'est payant mais c'est très sympathique, on peux y voir des tas de petit temples sculptés dans le bois. Un en particulier enferme une petite fille, La Kumari. C'est une déesse vivante qui est enfermé là de la pousse de sa première dent de lait jusqu'à ses premier sang. Ses pied ne touche pas le sol impur et elle est entourées de prêtresses servantes qui réponde à tout ses désirs. Depuis quelques années, elle à le droit à 3 h d'instruction par jour et reçoit une grosse somme d'argent pour service rendu au pays car le retour à la vie normale est souvent douloureux (voir désastreux).
En discutant, avec un français à l'hôtel nous trouvons enfin une destination a notre mesure :


Bandipur



La vue de la terrasse de notre guest-house
Danseur népalais
C'est un village à environ 120 kilomètres de Kathmandu, fort charmant au demeurant, et doté d'une vue imprenable et époustouflante sur les Annapurnas. Les poules y sont obèses. Nous avons séjourné dans une guest-house qui, outre la vue superbe qu'elle offrait, étaient tenu par une femme et son mari dans une véritable ambiance Familiale. Neru, la tenancière, était intenable, extravertie, rigolarde, généreuse, et allait accueillir les touriste au pied du bus en les embrassant comme s'il s'agissait d'amis de longue date. Elle se prit d'affection pour un jeune compatriote qu'elle décida d'appeler « babou », qu'on pourrait traduire par « fiston ». Un village entier de gens souriants et curieux, des écoliers volubiles aux jeunes filles parlant maquillage avec Nausicaa de leur fenêtre (en français !), dans lequel nous nous sommes baladés jusque plus soif.
Coup de bol, pendant notre séjour, une parade était organisée pour le Rotary Club de Singapour qui était de passage. Nous avons pu assister au cortège composé de derviches plus ou moins tournoyants, d'une triple fanfare mêlant femmes, enfants et vieillards.
Après deux jours de ce régime, et un passage éclair de nouveau sur la capitale, nous partons cette fois en direction d 'un autre village.

Nagarkot


Ça grimpait parfois TRES fort.
Un village encore une fois, qui même s'il est moins pittoresque que le précédent, a le mérite d'évoquer les grandes heures du Black Metal et offre pour sa part une vue sur l'Himalaya et quelques belles randonnées. On y a donc passé deux jours à arpenter en gambadant les hauteurs de la cité, puis, pris par la faim et loin encore du bourg, nous avons déjeuné dans une garrotte de bord de route qui servait son propre riz bio et les patates de son jardin du bas de la vallée. Ca a l'air nul raconté comme ça mais c'était bien.
Après quoi nous nous en sommes retournés vers -encore une fois- Kathmandu afin de glander les quelques jours que nous autorisait encore notre visa népalais, car nous appréhendions de retourner dans l'Inde que nous avions fui. Nous aurions bien profité de la possibilité de faire du Trek dans ce pays, mais, cette escale n'ayant pas été prévu, nous avions renvoyé quelques temps plus tôt notre matériel, nous privant donc de cette possibilité.
Il nous fallut donc bientôt prendre le bus vers Delhi.

L'Inde Le retour de la vengeance


Delhi


Comme on n'a pas fait beaucoup de photos de Delhi, voici une vieille grosse vache.
le (Robert) Red Fort de Delhi
Depuis notre départ nous sommes assez familier des longs trajets, en bus ou en train mais là en s'embarquait pour 35h de bus. On aurait pu faire plus court et repasser par Vanarasi, mais il était hors de question que je remette les pieds à cet endroit. Le bus est plein, nous sommes les seuls occidentaux avec un autre gars au fond du bus. Le voyage se passe plutôt pas mal. Hormis qu'on à pas prévu assez de liquide pour nos faux frais sur la route et qu'on est obligé de se rationner sur la bouffe. On fait connaissance avec le gars du fond du bus, il est français routier et côtoie l'Inde depuis 7 ans. Il aime tellement le pays qu'il y fait construire sa baraque au milieu des campagnes. Arrivé à Delhi vers 4h du matin, on partage un taxi pour rejoindre Paharganj, le quartier des hôtels bon marché. On frappe à la porte d'un premier hôtel, bien connu de notre nouveau camarade qui s’appelle Frédéric mais personne n'est là pour ouvrir. Mais celui juste en face est ouvert mais il ne leur reste qu'une seule chambre avec 4 places. Ça ne nous était pas encore arrivé mais nous avons partagé notre chambre d'hôtel. C’était plutôt sympa, on à passé la journée du lendemain avec lui. Ils nous a montrer un coin pour bouffer et reparler de ce qu'il aimait en Inde.
Il part le soir même, nous restons là et allons déambuler dans le quartier qui est plûtot propre. Il y a quelques vache mais c'est plus pour qu'on se rappelle qu'on est en Inde. Dés le lendemain, nous prenons des billets de bus pour le pays des Maharajahs.

Bikaner




Emblème du temple des rats
C'était l'un des passage obligé de notre voyage. Vu qu'il nous reste qu'une semaine avant le retour nous avons préféré faire l'impasse sur pas mal de merveilles situés dans le coin. Nous voulions absolument visiter le temple des rats plut dévotement appelé le « Karni Marta temple ». Un temple en marbre dédié à une « mère miracle » qui héberge en sont sein des centaine de rats sacrés. Ils y a une très mauvaise et deux bonnes augures qui peuvent arriver en ces lieux : soit vous écrasez un rat ce qui vous oblige à payer une statuette en or aux brahmanes et du coup malheur sur vous, soit un rat vous monte sur le pied ou vous pouvez apercevoir le seul rat blanc (enfin la légende dit qu'il y en a qu'un seul) et vous aurez de la chance toute votre vie. Mon époux ayant vu le rat blanc et ayant moi même un rat sur le pied, je ne peux qu’être optimiste quant à notre avenir.
Sinon nous avons été logé dans une très jolie guest house tenu par des descendant de la famille royale. Ils emploient un jeune équatorien, Antonio et deux Indiens très sympas, Bilal et Sundy le Boute-en-Train. De très bon conseil, de bonne compagnie également, nous avons visité avec Bilal la vielle ville de Bikaner, ainsi qu'un temple Jain et arpenté le marché aux épices. Être accompagné d'un authentique indien lors de ses promenades présente bien des avantages : outre les explications données sur les différents lieux, ils évitent aussi de se faire démarcher sans fin. Suivant donc notre hôte à la fin de la journée dans une petite ruelle, pour « faire une course », nous sommes étonnés de l'échoppe devant laquelle s'arrête Bilal : un vieux monsieur se tient devant une assiette remplie de ce qui nous semble être de la bouse de vache, en sépare deux parts qu'il enveloppe soigneusement dans du papier journal, et les tend à notre hôte qui les fourre dans sa poche. Curieux, nous lui demandons de quoi il s'agit. Il s’agissait en fait de hashish, mélangé à du yaourt. Mélangée à de l'eau, la solution pouvait ainsi se boire pour créer les effets qu'on imagine. Nous ne saurons bien évidemment pas à qui était destiné cette commission, Bilal se contentant de nous assurer que lui ne touchait pas à ça.
La fine équipe.
Suite à des problèmes de réservation de train, nous restons une nuit supplémentaire à Bikaner, ce qui par ailleurs ne nous posa pas de souci tant nous étions en agréable compagnie entre les tenanciers et les autres clients (deux filles espagnoles, une anglaise et une américaine). C'est donc avec le sentiment de s'être réconciliés avec l'Inde que nous retournons sur Delhi, où nous passons les trois derniers jours avec une diarrhée tenace, mais heureux.

Nous reprendrons l'avion vers la France ce soir, fiers de notre voyage et des kilomètres accomplis, des images et des souvenirs plein la tête.

A bientôt pour de nouvelles aventures près de chez vous!

Pour visionner toutes nos photos de l'Inde: Album Inde (car l'Inde est pendante)
Pour jeter un oeil à nos photos du Népal : Nez Foncé

En bonus, cette Kali qui se gausse:
Mouah ha ha ha!
 

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